Tin Toy (de John Lasseter - Pixar)
Aujourd’hui, petit intermède «gentillet» avec un court-métrage signé John Lasseter: Tin Toy ! Bien que je le trouve moins intéressant que les courts-métrages Pixar précédemment chroniqués sur mon blog, Tin Toy a cependant plusieurs cordes à son arc qui en font une œuvre essentielle dans l’histoire des studios «à la lampe de bureau». D’une part, le récit de cet «homme-orchestre jouet» tentant d’échapper à un bébé aux allures de monstre géant destructeur a directement inspiré le légendaire Toy Story, rien que ça ! Certains des jouets effrayés qui se cachent pour ne pas tomber entre les mains de cet «horrible» bébé seront d’ailleurs repris dans le long métrage culte de Pixar ! Sans Tin Toy, il n’y aurait peut-être pas eu de Toy Story et, par voie de conséquence, ni de Ratatouille, WALL-E et autres films d’animation qui ont fait la joie de tant d’enfants… Et d’adultes comme moi ! ^^ Il convient donc de mesurer toute l’importance de ce petit court ! D’autre part, la qualité de l’animation s’est nettement améliorée depuis Red’s Dream (pourtant réalisé seulement un an auparavant) ! Elle s’améliorera même encore l’année d’après avec le fameux Knick Knack, véritable virage dans l’histoire du film d’animation en général ! Pixar, entre 1986 et 1990, était en pleine ébullition et avançait à pas de titan dans les techniques et technologies de l’animation 3D ! Malgré le côté perfectible de Tin Toy (notamment dans l’aspect du bébé), Lasseter obtint tout de même l’Oscar du meilleur court-métrage d’animation 1989 pour cette petite histoire aussi drôle que sympathique et à la chute fort amusante (tous les parents ont vécu ça au moins une fois, voir un enfant s'amuser plus avec l'emballage qu'avec le cadeau lui-même ! :-)) ! A noter que Tin Toy est aussi la principale source d’inspiration du magnifique court-métrage L’Homme-orchestre, l’une des meilleures réalisations du génie de Pixar ! Enfin, signalons que Lasseter et son équipe (dont le talentueux Bill Reeves) remercient chaleureusement dans le générique de fin un certain Steve Jobs, l’homme qui avait offert sa chance à Pixar quelques années auparavant (voir mon article intitulé Les Aventures d’André et Wally B. (d’Alvy Ray Smith)… Ou le «Big Bang» de l’animation 3D par ordinateur !) et qui permit financièrement à cette minuscule entreprise de devenir ce qu’elle est aujourd’hui ! Un court-métrage historique plein d’humour et très divertissant !
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