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29 août 2010

Kill Bill: Volume I et Kill Bill: Volume II (de Quentin Tarantino)

Kill Bill: Volume I

Kill_Bill_Volume_I

Qui dit Vengeance dit Kill Bill ! Certes, c’est peut-être l’unique thème véritablement traité dans le Volume I (contrairement au Volume II, plus complet)… Mais Quentin Tarantino l’aborde de front et sans la moindre concession ! Ici, la vengeance n’a rien de propre (contrairement à ce que l’on peut trouver dans beaucoup de films). Brute et viscérale, elle n’épargne personne: la fille de Vernita Green (d’une certaine manière), les ennemis directs de La Mariée (O-Ren Ishii, Sofie Fatale, …), des personnages secondaires (Buck, …), … Mais n’oublions pas une autre victime de cette vengeance, la principale… Beatrix Kiddo elle-même ! Comme le dit si bien Hattori Hanzo au début du film (en voix off): "Pour un vrai guerrier, quand il s’engage dans un combat, vaincre son ennemi doit être son seul souci. Réprime toute émotion humaine, étouffe toute compassion… Tue quiconque te barrera la route, fût-ce Dieu ou Bouddha lui-même. C’est le fondement même de l’art du combat.". Beatrix Kiddo sacrifie son humanité et sa liberté sur l’autel de la vengeance. Techniquement, le film est génial en tout point ! Cependant, s’il fallait dégager quelques points forts, j’insisterais surtout sur la B.O. (les compositions de RZA sont divines !), la photographie et la réalisation. Qui d’autre que Quentin Tarantino aurait pu avoir l’idée de placer Don’t Let Me Be Misunderstood (de Santa Esmeralda) sur le combat entre O-Ren Ishii et Black Mamba ? Enfin, n’oublions pas de signaler que Kill Bill: Volume I est un superbe hommage aux films de samouraïs, au Japon, aux mangas (très beau passage sur les origines d’O-Ren Ishii !) et à plein d’autres choses ! Truffée de références (Bruce Lee dans Le Jeu de la mort, la série télévisée Le Frelon vert, Lady Snowblood, Une Nuit en Enfer, …), la première partie de cette terrible histoire de vengeance s’avère jouissive de bout en bout jusqu’à la terrible révélation faite par Bill à Sofie Fatale, révélation qui referme définitivement le piège de l’addiction sur le spectateur contraint avec bonheur de se précipiter sur l’opus suivant !

Kill Bill: Volume II

Kill_Bill_Volume_II

L’heure n’est plus à l’hommage aux films de samouraïs… L’ombre du western (et plus précisément du western spaghetti) plane au-dessus de Kill Bill: Volume II ! Le diptyque cher à Quentin Tarantino gagne en profondeur grâce à une seconde partie moins axée sur la thématique de la vengeance. Une vraie réflexion sur la nature humaine est présente. Très fataliste, la scène finale de Kill Bill: Volume II aborde aussi la notion de destin et défend l’idée que personne ne peut aller contre sa nature profonde, quelle qu’elle soit. A ce propos, la petite analyse faite par Bill sur le personnage de Superman est très bien vue ! D’autres thèmes sont traités: l’amour (et son rapprochement avec la haine), l’ambition (notamment à travers le personnage de Budd, excellent Michael Madsen !), la famille, … Là encore, Quentin Tarantino parsème son œuvre d’une multitude de références et d’hommages ! Ennio Morricone, Evil Dead, … Sur un plan plus formel, notons que l’interprétation gagne assez nettement en qualité (la distribution est meilleure selon moi - avec toujours un formidable Michael Parks !) et que l’intensité dramatique se fait plus forte (logique puisque le Volume II contient le dénouement de l’histoire !). La rencontre Beatrix / Bill est grandiose et récompensera largement la "patience" du spectateur ! Bien moins violent que le précédent épisode (La Mariée étripe pas mal de monde dans le Volume I alors que, si vous êtes attentif, seul Bill succombe de sa main dans le Volume II… Et aucun sabre n’enlève la vie à qui que ce soit !), Kill Bill: Volume II achève cette épopée vengeresse en beauté ! Si toutes les influences et les sources de Tarantino se retrouvent dans ce diptyque aussi divertissant qu’intelligent, Kill Bill n’en demeure pas moins unique… Kill Bill, c’est Quentin Tarantino ! ... ... ... Petit bonus : vous trouverez ci-dessous deux liens Deezer vers les B.O. de Kill Bill : Volume I et Kill Bill : Volume II. Bonne écoute !

B.O. de Kill Bill: Volume I sur Deezer

B.O. de Kill Bill: Volume II sur Deezer

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